Obama vient d’interdire le survol de Porto Rico à l’avion du président vénézuélien, à la grande colère de celui-ci. Pour éviter que des espions bolivariens photographient les bidonvilles de San Juan ou ses cocotiers ?
De mauvais esprits attribueront ce geste à la paranoïa sécuritaire des gringos.
Ils auront tort : après le blocage de l’avion d’Evo Morales en Europe et l’espionnage de Dilma Rousseff, c’est la troisième étape d’un plan subtil imaginé par l’administration Obama pour provoquer l’indignation des pays latino-américains, les dégager de l’influence étatsunienne et les mener vers une politique progressiste, sans que la majorité républicaine du Congrès puisse y trouver à redire. Malin, non ?
le 22/09/2013